Ah, la France, pays des droits de l’Homme

Lors de l’émission Snooze, sur Pure FM, se tient la chronique Myriam Leroy n’aime pas, cinglant gentiment ou moins l’actualité. Il en est une en particulier qui a retenu mon attention, Myriam Leroy n’aime pas la France, billet d’humeur suite aux résultats du premier tour des élections présidentielles de 2012. Je me permets (m’en fous, c’est moi qui est les clefs) de le partager ici, remerciant Martin pour la découverte.

On m’a toujours dit que tu étais la patrie des droits de l’Homme. Mais ce n’est pas parce que tu les as écrits un jour que tu en es encore le porte-drapeau. (…) Les droits de l’homme en France c’est (…) des vestiges d’une grandeur passée, périmée, flétrie, faisandée. (…) Et pourtant, face à toi, on se sent petit, on se sent minable, on se force à dire soixante-dix pour que tu comprennes, parce que septante ça ne t’évoque rien du tout alors que c’est d’une logique implacable. (…)
Voici la vidéo :

Loin d’être de haut volée, ce billet a pu retranscrire en sous-main le malaise et la tristesse ressentis lorsque moi, petit belge, j’ai conscientisé le marasme (ne serait-ce que) politique de ce grand pays limitrophe et, pour la première fois depuis des années, que j’en ai eu profondément marre de cette même politique.

Note aux français : septante (70) et nonante (90) de base décimale (base 10), alors que vingt et quatre-vingt sont de base vicésimale (base 20). Le cas de soixante-dix est pour moi le plus mal foutu, vu qu’il emprunte aux deux systèmes. Subséquemment, un système décimal parfait serait : vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, septante, octante, nonante, … Et un système vicésimal adéquat serait, par contre : vingt, vingt-dix, deux-vingts, deux-vingt-dix, trois-vingts, trois-vingt-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, … (et l’occasion de revoir l’accord des nombres).