MacOS, quand le libre est une révolution
Pour moi, MacOS est, surtout dans ses dernières versions en date, la meilleure démonstration de la suprématie du libre, que Gnome Shell est vraiment quelque chose de génial, et que les programmeurs devraient plus faire leur boulot plutôt que lire le Dictionnaire des superlatifs.
Épluchons l’annonce, et expurgeons-la de ses pataquès de mecs qui pourtant viennent de réinventer le fil à couper le beurre.
iCloud intégré à l’OS ? Au doigt mouillé, je dirais que Gnome Documents, Gnome Contacts, voire Ubuntu One, sont déjà dans cette optique là depuis quelques temps déjà, tout en ayant eu l’humilité de ne pas prétendre avancer une innovation majeure.
Le Notification Center ? L’Ubuntu Messaging Menu s’en rapproche, tout comme les notifications dans Gnome Shell qui demeurent dans la barre (ou plus grossièrement encore, le paquet libnotify qui en est la base).
Les mises à jour intégrées à l’App Store ? Synaptic, Ubuntu Software Center, Package Kit, … Disons le principe même des distributions GNU/Linux concernant la gestion des mises à jour. C’est révolutionnaire.
Des notes synchronisées à l’iCloud ? Tomboy et plein d’autres applications du même acabit qui doivent exister depuis un paquet d’années le font déjà parfaitement.
Messages ? Génial, réinventons IRC, mais avec un joli thème cette fois. Notez que c’est de plus castré aux seules vaches à lait de la firme à la pomme.
Reminders ? Il existe tellement de « to do lists » que je ne peux choisir qui de Getting Things Gnome ou d’autres a été le plus copié pour le compte.
Allez, peut-être qu’à la version prochaine l’on pourra maximiser une fenêtre et ce sera assez innovant pour justifier une version majeure (pour y accéder il faut pour l’instant être membre du programme de développement, soit payer pour avoir droit à des produits non finis – « mais MacOS c’est cher, donc c’est bien » dixit @cglapa).