Récupération de composants pour construire un ordinateur polyvalent

J’ai profité du renouvellement de mon matériel de bureau pour construire un « nouveau » PC pour mon meilleur ami.

Récupération de composants pour construire un ordinateur polyvalent

J’ai profité du renouvellement de mon matériel de bureau pour construire un « nouveau » PC pour mon meilleur ami. Récupérant mon ensemble processeur-carte mère-RAM datant de fin 2008, il ne lui restait « plus qu’à » investir dans le reste de la configuration qui j’espère aura une longue vie.

Ce qui est récupéré Modèle
Processeur Intel Core i7-920 (4 × 2.66GHz)
Ventirad Noctua NH-U12P et un seul Noctua NF-F12 PWM
Mémoire vive 6 × 2 Go DDR3 1333 MHz
Carte mère ASUS P6T Deluxe V2
Carte d’extension Silverstone EC01-P

J’avais remplacé les deux Noctua NF-P12 d’origine pour le remplacer par un seul P12 PWM. Ce dernier a une vitesse de rotation minimale deux fois plus lente que ceux d’origine, une consommation électrique moindre pour un débit d’air comparable si pas plus important. Il est encore possible d’en ajouter un deuxième afin d’augmenter le flux d’air et laisser la vitesse de rotation des ventilateurs le plus longtemps au minimum.

La carte d’extension Silverstone offre quant à elle la possibilité de raccorder une prise USB3 à la carte mère qui, datant de fin 2008, en est bien évidemment dépourvue.

Il ne restait plus qu’à construire une machine sur cette base, en faisant attention à ce qui est acheté puisse être récupéré et utilisé dans des configurations ultérieures.

Les composants achetés ont été sélectionnés dans l’optique d’un compromis difficile entre des performances acceptables tant pour une utilisation multimédia que du développement ou de l’hébergement décentralisé, qu’un faible bruit. En effet, la machine tournera en permanence dans le salon et il est donc exclu qu’elle fasse un boucan d’enfer.

Pour choisir la carte graphique, j’avais en premier lieu regardé du côté de celles ayant à dissipation passive (fanless). Si ces cartes font en soi le moins de bruit puisqu’elles sont dépourvues de ventilateur, elles sont de fait largement moins puissantes qu’une carte à dissipation active. C’est pourquoi j’ai finalement opté pour une MSI GeForce GTX 1050 Ti GAMING X 4G qui est à mon sens l’une des meilleurs cartes de milieu de gamme profitant d’une technologie réduisant les bruits émis par les ventilateurs en les arrêtant dès que la carte passe en charge légère. Seul bémol à mon goût : le look effroyable du matériel MSI avec dragons et renforts de LED qu’il ne semble pas possible de désactiver définitivement à moins de trouver le câble d’alimentation des loupiottes et de le débrancher.

Concernant le stockage, il fallait parer à toute éventualité : stockage de films, de musique, de jeux, d’environnements de développement, de machines virtuelles et de sauvegardes. Du coup, j’ai regardé du côté des disques estampillés pour NAS. Ayant moi-même un disque Seagate dont je me plains du bruit, j’ai choisi un Western Digital Red de 2 To (5400 tours par minutes, cache de 64 Mo). Il est de fait presque inaudible en raison de sa faible vitesse de rotation, et les performances sont honorables pour ce genre de disque. Ensuite, Debian a été installé sur un SSD Crucial MX500 de 500GB. Si les disques sont à la norme SATA III alors que la carte-mère, son âge oblige, ne supporte que la norme SATA II qui est deux fois moins rapide (3Gb/s vs 6Gb/s), les ports sont rétrocompatibles et pourrant profiter de leurs pleines performances à l’avenir.

La liste des caractéristiques que j’avais dressée pour choisir un boîtier comporenait une isolation acoustique pour qu’il reste le plus silencieux possible quand il tourne, des filtres à poussière pour ne pas devoir l’ouvrir à intervalles trop rapprochés afin de le nettoyer, le plus de ventilateurs d’origine et les plus grands possibles (d’un diamètre de 140mm et pas de 120mm), construit en matériaux solides afin de protéger le matériel de tout accident. Le modèle retenu a été le Fractal Design Define R6 qui répond à tous ces critères et propose un design sobre et uniforme du boîtier qui ne raccolera pas le regard dans son coin de salon.

Enfin, l’alimentation choisie est entièrement modulaire, c’est-à-dire qu’il n’est besoin de brancher que les câbles dont il est besoin. À l’instar de la carte graphique, j’en ai cherché une dont le ventilateur (le plus grand possible, de diamètre supérieur à 130mm) est à l’arrêt sous faible utilisation et disposant d’un rendement excellent. J’ai donc choisi une Corsair HX850 répondant à ces critères.

Le résultat final est plaisant, silencieux et se laisse oublier dans un coin de la pièce. L’usage dira si mon meilleur ami est satisfait de ce que lui offre la configuration actuelle, et le temps si les composants choisis ne souffriront pas d’être utilisés dans sa prochaine machine.